Chronique - Red Queen de Victoria Aveyard
Auteur : Victoria Aveyard
Editeur : MSK
Nombre de pages : 432
Genre : dystopie / fantasy
Ma note : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Résumé : Dans le royaume de Norta, la couleur de votre sang décide du cours de votre existence. Sous l'égide de la famille royale, les Argents, doués de pouvoirs hors du commun, règnent sur les Rouges, simples mortels, qui servent d'esclaves ou de chair à canon.
***
Hey ! Aujourd'hui, j'ai décidé de ne pas vous faire
poireauter trois heures (et 84 lignes) dans l'attente de mon avis. Je
vous donne donc tout de suite mon point de vue
sur ce roman : Red Queen
est encore un livre dont j'attendais beaucoup et qui,
malheureusement, m'a beaucoup
déçu.
En allant sur divers autres blogs littéraires je me
suis très rapidement aperçue de la chose suivante : Red
Queen a convaincu plus d'un lecteur. Bien sûr,
je ne suis pas ici pour réduire à néant le travail de l'auteur et
décourager les plus intéressés d'acheter ce tome, seulement
j'avertis les fans inconditionnels de la série que ma critique
n'est pas des plus enthousiastes.
Red Queen, une histoire assez simple et qui possède le
même schéma que la plupart des livres de ce genre (Hunger Games
pour n'en citer qu'un). Un pays déchiré en deux clans, les
Gentils et Malmenés par le sort : les Argents (possédant un sang
d'une couleur argentée), et les Méchants Insouciants et Egoïstes :
les Rouges (au sang rouge, vous l'aurez compris). Seulement, ce n'est
pas ce schéma vu et revu qui m'a déplu car je trouve l'idée de
cette population divisée par catégorie de sang intéressante et
originale.
Mais il y a carrément un manque de rythme dans le
récit. Les actions et révélations s'enchaînent pendant quelques
chapitres et puis, soudain, c'est le plat total pendant un bon nombre
de pages. Ah, autre point qu'il faut mentionner. Le fameux
triangle amoureux. Pour ma part, je n'ai rien contre celui-ci, si
évidemment il est quelque peu intriguant et bien mené. Mais encore
une fois je suis navrée, ce triangle amoureux n'a aucun intérêt
pour une unique raison : les personnages qui le composent.
Et c'est clairement là que ça pèche. Les personnages
sont plats, superficiels, complètement vides. Mare, l'héroïne
du livre, possède tous les traits de caractères du kit "La
parfaite héroïne d'une dystopie". Je veux dire par là
qu'encore une fois on retrouve une jeune femme forte et têtue, à la
famille déchirée, aux conditions de vie difficiles et volant dans
les rues afin de survivre. Je suis désolée mais pour l'originalité
on repassera.
Quand aux deux "prétendants" de la jeune
fille, Cal et Maven, frères et tous deux princes, ils sont eux aussi
très stéréotypés. L'évolution de l'intrigue amoureuse n'est pas
des plus développées tout comme les relations entre les autres
personnages, qui ne sont pas assez creusées. Et c'est vraiment
dommage...
Mais la couverture, assez singulière, est vraiment attirante (ah... satanée
tendance à me fier à la couverture d'un bouquin).
Vous l'avez compris, Red Queen ne m'a pas
convaincue, nada, le plat total. Pourtant le principe de
l'histoire aurait vraiment pu donner quelque chose de fabuleux, mais
encore une fois le manque de profondeur des
personnages, auquels je n'ai pas réussi à m'attacher, m'a
empêché d'apprécier le premier tome de cette trilogie (que je ne
terminerai pas...)
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